La sophrologie a été créée en 1960 par un neuro-psychiatre espagnol. Elle est une discipline du domaine des sciences humaines qui se caractérise par le fait d’être avant tout une pratique.
Elle s’est tout d’abord développée dans le milieu médical pour s’étendre ensuite aux domaines du sport, de l’entreprise, du développement personnel, du social et de l’éducation.
Sa pratique développe la connaissance de soi et permet de mobiliser les ressources qui existent en tout être humain dans un objectif d’autonomisation et d’épanouissement.
La sophrologie est reconnue par l’Etat depuis 2006 : elle est inscrite dans Plan 2006-2010 de Lutte contre la douleur comme une méthode psycho-corporelle ou comportementale efficace (avec l’hypnose, et la relaxation).
J’élabore pour vous un accompagnement personnalisé dont le but (idéalement) ne sera pas de résoudre tel ou tel problème particulier, mais d’atteindre l’autonomie qui vous permettra de faire face au besoin actuel, mais aussi aux suivants d’une manière mieux adaptée.
Je vous propose de vous centrer sur la situation actuelle plutôt que sur votre passé pour nous intéresser à votre manière présente de vous adapter.
Le vécu de la séance est en lui-même une expérience favorisant un processus de découverte, d’évolution et d’intégration dans lequel vous apprenez à vous connaître et à mobiliser vos ressources.
Une simple boîte à outils de techniques permettant de se détendre, de gérer son stress, etc. Mais la sophrologie est une démarche à travers laquelle chacun va pouvoir mieux se connaître et mobiliser ses capacités de bien-être, d’adaptation et d’évolution. Cette démarche, à point de départ phénoménologique, est aussi importante que les techniques elles-mêmes. Une méthode de relaxation : même si la capacité de détente et de récupération est souvent travaillée en sophrologie, la relaxation n’est pas une fin en soi. Mais l’objectif est même, au bout d’un certain temps, de ne plus avoir besoin de se détendre. De l’hypnose : car il n’y a aucune suggestion inductive de la part d’un sophrologue, la sophrologie développe au contraire l’autonomie et la participation active. Une sorte de yoga : le corps occupe une place centrale dans la démarche, mais il n’y a ni posture obligatoire, ni croyance, ni philosophie en sophrologie. De l’auto-suggestion : la sophrologie développe la connaissance de soi et les capacités d’adaptation et d’action; il ne s’agit en aucun cas de voir la vie en rose ou de s’auto-suggérer que tout va bien ou mieux. Une méthode « magique » : mais des techniques qui s’appuient sur la recherche scientifique, ni dans la pratique qui est un entraînement volontaire et méthodique. Une psychothérapie : sauf si elle est aussi une professionnelle qualifiée une sophrologue n’est pas habilitée et formée pour diagnostiquer et prendre en charge des troubles entrant dans le cadre des psychopathologies. Une sophrologue ne cherche pas à interpréter des symptômes, des ressentis, des vécus; elle ne s’intéresse pas à l’inconscient et ne cherche pas, par exemple, à faire remonter des expériences vécues refoulées. Mais une sophrologue pourra, par contre, intervenir de manière très bénéfique en complément et souvent en collaboration avec un médecin, un psychologue, ou un psychothérapeute.